La voiture électrique ne produit pas de CO2 ou de polluants de l'air à l’utilisation. Elle offre donc de solides avantages, surtout au cœur des villes. Allons-nous tous rouler un jour à l’électricité ?
Même si le véhicule électrique reste globalement plus cher qu’un véhicule thermique à catégorie équivalente, principalement en raison du coût de sa batterie, il peut être en partie compensé par des économies à l’usage du véhicule notamment sur la maintenance et le carburant, en effet le coût de l’essence ou diesel étant bien plus élevé que l’électricité.
- coût du carburant : 2 Euros pour 100 kilomètres (soit 5 à 7 fois moins cher qu'un véhicule thermique), Ainsi, plus vous roulez, plus vous économisez ! Sur le long terme, compensez la différence de prix à l’achat par un budget carburant divisé par 4 ;
- pratiquement aucun entretien grâce à peu d'éléments mobiles (moins de dix contre quelques milliers pour les véhicules classiques) ;
- le moteur s'use très peu et a donc une durée de vie plus longue ;
- plusieurs villes proposent des tarifs de stationnements gratuits ou à taux préférentiel.
De plus, l’essor du véhicule électrique est incité par les pouvoirs publics français qui proposent des bonus écologique ou prime à la conversion à l’achat ou en Location Longue Durée, mais aussi par des appuis indirects comme la gratuité de parkings ou la réduction des péages dans certaines communes.
L’autonomie des voitures électriques reste toujours une problématique importante auprès de nombreux consommateurs. C’est devenu une priorité et un axe de développement majeur pour les constructeurs afin développer l’intérêt de l’électrique auprès du grand public.
Pourtant, l’autonomie est encore un freins psychologique car 78 % des automobilistes français parcourent moins de 50 km par jour. Pour exemple la Renault Zoé, propose jusqu’à 300 km d’autonomie et la tendance vers des autonomies de plus en plus performantes est bien réelle : les nouvelles générations de voitures électriques à l’horizon 2020 devrait atteindre les 800 à 1200 km d’autonomie dans des conditions optimales.
Le véhicule électrique incite également compte tenu de son autonomie à prendre du recul sur sa façon de se déplacer. Il s'intègre parfaitement dans des dispositifs de partage de véhicules et invite à une réflexion préalable sur ses propres usages pour optimiser ses déplacements. Le véhicule électrique est l'occasion de changer de paradigme de mobilité et penser en termes de services.
Avec près de 29 000 points de recharge ouverts au public comptabilisés fin 2019, la France est l’un des pays les plus équipés d’Europe ! De nombreux outils sont disponibles afin de les localiser et de préparer au mieux ses déplacements en voiture électrique.
En France, 90 % des recharges s'effectuent à la maison ou au travail quand on en a la possibilité. Si ce n'est pas possible ou lors de déplacements, il est important de pouvoir localiser les différentes bornes de recharge sur son trajet. Pour cela, de nombreux outils tels que les GPS intégrés ou des applications smartphone sont disponibles.
Si certains réseaux sont accessibles gratuitement, le prix d'une session de recharge peut varier en fonction de la durée de celle-ci, de l'énergie délivrée ou être fixé de manière forfaitaire. Il est donc important de vérifier ce point avant de se brancher, soit directement via l'affichage sur la borne soit auprès de son opérateur de mobilité.
Impact environnemental global
Si le bilan global Co2 n’est pas positif dans tous les cas de figure, à l’échelle locale l’interet du véhicule électrique l’est indiscutablement. Sans combustion et pas d’emissions. Aucun oxyde d’azote, composés organiques volatils, particules ou autres gaz néfastes, n’est émis par un VE.
Le véhicule électrique est dit « à faibles émissions » car il émet très peu de polluants à l’usage et réduit donc l’impact sur la pollution urbaine.
Le silence de fonctionnement
Les poumons des citadins ont tout à gagner, leurs oreille tout autant. La voiture électrique n’est vectrice de quasiment aucune nuisance sonore. Seuls les bruits de roulage et le déplacement de l’air sont perceptibles. Enfin, d’autres pollutions sont évitées grâce à l’absence d’huile de vidange ou au nombre réduit de pièces à changer.
Sur un véhicule électrique, on retrouve presque quatre fois moins de pièces en mouvement qu’un moteur thermique, les frottements et les pièces d’usures à changer régulièrement sont donc réduits, par conséquent la probabilité de tomber en panne est inférieur à une voiture thermique.
Les industriels sont encouragés à faire preuve d’innovation et à réduire les coûts des véhicules électrifiés.
Le fait est que c’est une avalanche de produits qui s’annonce sur 2020.
Cette année, les constructeurs français sont en pointe avec Peugeot (e-208 et e-2008, dont les équivalents chez Opel sont la e-Corsa et le Mokka-x-e), sachant que Citroën doit sortir une version à batterie de la C4.
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(1)Contrat assuré par Greenval Insurance DAC, compagnie d’assurance de droit irlandais, enregistrée sous le numéro 432783, siège social The Anchorage, 17-19 Sir Johan Rogerson’s Quay Dublin 2,D02 DT18 Irlande (info@greenval-insurance.ie); supervisée par la Banque Centrale d’Irlande.