Rencontre avec Virginie Deleau, Directeur administratif et financier de Kambly France.
« Nous sommes dans une période de transition » : c’est ainsi que Virginie Deleau définit cette période post-Covid, marquée par une prise de conscience de plus en plus forte des enjeux écologiques… Prise de conscience qui justifie, en partie, l’intégration de vélos de fonction en location longue durée à la flotte du siège de Kambly. Retour sur l’offre mise en place chez ce client historique d’Arval.
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Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre entreprise ?
En tant que directeur administratif et financier de la société Kambly France, je gère notamment le parc des véhicules de nos collaborateurs.
Kambly est une société familiale suisse de biscuiterie fondée en 1910. Kambly France est une filiale qui a fêté ses trente ans il y a trois ans et emploie quarante-trois salariés dont vingt-deux font partie de la force de vente.
Quelles solutions de mobilité proposiez-vous jusqu’à présent ?
Jusqu’à présent notre force de vente et la direction ne disposaient que de voitures de fonction. Nous avons recours, lorsque cela est possible et en fonction du kilométrage, aux véhicules hybrides. C’est notre façon d’amorcer un premier changement en ligne avec la transition écologique.
Comment est apparu le besoin d’intégrer le vélo électrique ?
Deux éléments nous ont conduits à intégrer le vélo en location longue durée. D’une part, les pratiques et habitudes internes ont évolué ces dernières années. Plus particulièrement au siège : certains collaborateurs viennent maintenant au bureau à vélo ou en trottinette. Proposer le vélo est une réponse à ces nouveaux usages qui vont grandissants.
L’autre levier qui nous a fait adopter cette solution, ce sont les nombreuses discussions que nous avons eues avec notre responsable de compte Arval. Nous étions ouverts à cette nouvelle approche mais avions encore des freins, notamment liés à la sécurité de nos collaborateurs : il a su les lever.
Qui utilise les vélos et pour quels types de déplacement ?
Nous avons pour le moment réservé l’usage des vélos aux déplacements parisiens. Nous avons intégré trois vélos à notre flotte, utilisés par :
- Une personne de notre direction commerciale pour ses déplacements domicile – travail.
- Notre directeur de région et son apprenti pour leurs tournées dans les magasins de la capitale.
Quels arguments et bénéfices vous ont convaincue ?
J’étais consciente de la nécessité d’introduire ce type de mobilité. L’actualité nous rappelle régulièrement combien il est important, notamment pour nos enfants, de penser aujourd’hui à nos impacts de demain.
Ce qui me faisait un peu hésiter, c’est que, pour moi, le vélo restait une mobilité « sans carrosserie », synonyme de dangerosité. Ce frein m’a longtemps empêché de franchir le pas.
Aujourd’hui, j’ai réalisé, en voyant certains de mes collègues venir à vélo, combien ce mode de déplacement est pratique pour eux en ville et qu’il peut rimer avec « prudence ». Les nombreuses discussions que j’ai eues avec Arval ont achevé de me convaincre.
Qu’avez-vous apprécié dans la démarche d’Arval et son accompagnement ?
Les différents échanges avec le commercial d’Arval étaient toujours très instructifs. Il nous communiquait des informations sur la réglementation ou l’actualité. Cela nous a permis de prendre le temps de la réflexion tout en nous rassurant.
Comment imaginez-vous la suite ?
La prochaine étape serait d’agrandir la flotte de vélos au siège avec un planning partagé pour organiser son utilisation. L’idée serait aussi de développer une communication sur la démarche. Si les collaborateurs sont intéressés, nous continuerons à avancer dans ce sens.
Un dernier conseil pour les entreprises qui hésitent encore à sauter le pas ?
Je leur rappellerais d’abord l’urgence écologique dans laquelle nous nous trouvons : le vélo est une des solutions permettant de répondre aux problématiques de mobilité durable.
Je leur dirais ensuite que c’est une démarche à mettre en place progressivement. Proposer le vélo aux collaborateurs ayant une appétence aux questions écologiques et dont la mission est compatible avec ce type de déplacement, est une première étape pour développer cet usage en entreprise. L’important est de procéder par paliers : chez Kambly par exemple, nous avons d’abord équipé nos collaborateurs de véhicules hybrides avant de parler « vélo ». Selon moi, le changement doit se faire au fur et à mesure pour favoriser l’adhésion.