L’électrification en marche dans les flottes publiques au premier trimestre 2022
Sur un marché public pénalisé par la crise des semi-conducteurs, l’allongement des délais de livraisons et l’inflation des prix des matières premières, les immatriculations de VP et de VUL électrifiés ont poursuivi leur croissance sur le premier trimestre 2022.
Selon les chiffres de l’Arval Mobility Observatory, la part de marché des VP et des VUL 100% électriques et hybrides s’élève désormais à 26,5 %, soit quasiment trois points de plus par rapport à la fin de l’année 2021. Au total, sur la période, il s’est ainsi immatriculé 7 197 VP + VUL hybrides et 100 % électriques. Sur le seul segment des VP, la part des électrifiés est même supérieure à 31 %, avec 6 335 unités immatriculées sur trois mois.
Cette montée en puissance des modèles peu polluants est directement liée aux obligations de verdissement qui s’imposent aux flottes depuis le 1er janvier 2022, dans le cadre de la loi d’Orientation des Mobilités (LOM) et de la loi Climat & résilience. Pour mémoire, lors des renouvellements de leurs parcs, les entreprises publiques, les collectivités territoriales ou encore les ministères, doivent en effet mettre à la route 10 % de véhicules à faibles émissions de CO2.
Cette prise de conscience s’accompagne logiquement d’un repli des motorisations thermiques à l’intérieur de ces mêmes parcs automobiles. La part de marché du Diesel a ainsi abandonné trois points sur la période, à 36,83 % (avec un total de 10 025 immatriculations VP + VUL).
Toutes motorisations confondues, les immatriculations de véhicules particuliers et utilitaires ont souffert sur les marchés publics en ce début d’année et affichent un repli de 25,3% par rapport à la même période de 2021, avec un total de 27 219 unités.
