Malgré deux confinements et un effondrement de l’activité économique en raison de la crise sanitaire, le marché automobile chez les acteurs publics a limité la casse. Selon les chiffres de l’Arval Mobility Observatory, les immatriculations de VP et de VUL ont affiché un recul de -17,34 % avec 110 846 VP + VUL. Pour mémoire le marché automobile national, qui regroupe les immatriculations réalisées par les ménages et le monde économique a chuté, lui, de près de 24%.
Performances 2020 en fonction du type de véhicule
Type de véhicules : Les VP ont fait un peu mieux que les VUL, avec un repli de -17,05 % (81 477 unités), tandis que les utilitaires ont vu leurs immatriculations reculer de -18,14 % (29 369 unités).
Les hybrides
Côtés énergies, L’année 2020 restera comme celle des hybrides rechargeables. Ces motorisations ont en effet vu leurs immatriculations exploser de + 300,75 % (3 751 VP + VUL). La progression des hybrides simples n’est que de + 9,39 % (5 534 VP + VUL).
Les électriques
Quant aux modèles 100 % électriques, ils subissent un coup d’arrêt avec 7 242 immatriculations de VP et de VUL (-0,92 %). Cette contreperformance de l’électrique s’explique par la chute observée sur le segment des VUL (-18,90 % à 2 425 unités immatriculées).
Les motorisations thermiques
De leur côté, les motorisations thermiques ont enregistré une année dans le rouge, marquée par un recul de -24 % des immatriculations essence (37 225 VP + VUL) et de -20,78 % des modèles Diesel (56 556 VP + VUL).
Bilan global
Au total, les véhicules électrifiés (100% électriques, hybrides simples et hybrides rechargeables) représentent 15 % du total des immatriculations VP et VUL réalisées par les acteurs publics en 2020. Dans le détail, l’hybride rechargeable représente à lui seul 5 % du total.
Côté motorisations thermiques, l’essence conserve une part de marché de 33,58 %, tandis que le diesel représente toujours un véhicule sur deux immatriculé (51 %) sur le marché du véhicule des acteurs publics.