Tout savoir sur le contrôle technique d’un véhicule neuf

Vous prenez les commandes d’une voiture neuve ? Comme de nombreux automobilistes en France, vous devez passer un contrôle technique de façon périodique afin de garantir le bon fonctionnement du véhicule. En effet, depuis 1992, cet entretien obligatoire permet d’assurer la sécurité des usagers de la route et de préserver l’environnement.

Quand passer le premier contrôle technique d’un véhicule neuf ? Dans quel centre auto ? Quels sont les points à vérifier ? En quoi consiste une contre-visite ? Voici notre dossier.

 

Quand passer le premier contrôle technique d’un véhicule neuf ?

Qu’elle soit thermique, électrique ou hybride, toute voiture particulière est soumise au contrôle technique périodique. C’est aussi le cas des véhicules utilitaires, des camping-cars, des poids lourds et des véhicules de collection mis en circulation à partir de 1960.

D’après l’article R323-22 du Code de la route, le premier contrôle technique doit s’effectuer dans les 6 mois qui précèdent la date du 4e anniversaire de mise en circulation du véhicule VP* ou VU** (utilitaire léger inférieur à 3,5 tonnes).

Ensuite, le contrôle technique doit s’effectuer tous les 2 ans à partir de la date du dernier contrôle technique (VP ou VU - utilitaire léger inférieur à 3,5 tonnes).

Particularité, pour les véhicules utilitaires légers (VU inférieur à 3,5 tonnes), un contrôle antipollution annuel doit s’effectuer à partir de la date du dernier contrôle technique.

Les véhicules électrique et hybride sont soumis à la même réglementation, un premier contrôle technique doit s’effectuer 4 ans après sa première mise en circulation, puis un contrôle technique tous les deux ans à partir de la date du dernier contrôle technique. De bon sens, seul les véhicules 100% électrique échappent au contrôle antipollution annuel après le contrôle technique de la 4e année.

Attention : les véhicules de la liste suivante sont dispensés du contrôle technique, même après 4 ans d'âge :

  • Véhicules dotés d’une carte grise de type collection immatriculés avant 1960 et dont le PTAC est inférieur ou égale à 3,5 tonnes ;
  • Voitures sans permis ;
  • Deux-roues, trois-roues et quadricycles ;
  • Caravanes et remorques dont le PTAC est inférieur ou égale à 3,5 tonnes ;
  • Voitures immatriculées dans les services diplomatiques et dans les séries FFECSA ;
  • Tracteurs agricoles.

 

Comment trouver un centre de contrôle technique agréé près de chez soi ?

Pas besoin d’aller chez le concessionnaire pour son contrôle technique périodique. Vous êtes libre de choisir le centre auto de votre choix, à condition qu’il soit agréé par l’État. Le prix variera en fonction du type de véhicule, de sa motorisation et du prestataire de service.

Vous roulez en LLD avec un véhicule Arval ? Trouvez rapidement un centre partenaire Arval grâce à notre outil de géolocalisation en ligne ! Notre réseau de prestataires partenaires agréés Arval se déploie partout en France. Il s’occupe de tous vos contrôles techniques, entretiens, révisions et réparations de votre véhicule neuf ou d’occasion. Voici les garages qui vous sont proposés :

  • Les "Arval Premium Center" : centres multi-services qui peuvent prendre en charge sur place plusieurs interventions simultanément (carrosserie, mécanique et pneumatique) en alliant rapidité, efficacité et qualité des réparations grâce à des équipements répondant aux exigences des nouvelles technologies ;
  • Les "Arval Center" : centres experts spécialisés dans un domaine d’intervention : carrosserie, mécanique et pneumatiques. Ils se caractérisent par la qualité des réparations et sont des spécialistes dans leur domaine ;
  • Les agréés : garages appartenant aux réseaux agréés par Arval. Ils proposent des services de contrôle technique, réparation mécanique, vitrage, carrosserie et pneumatiques. Ils sont sélectionnés pour la qualité de leurs interventions.

Quels points sont contrôlés sur la voiture ?

Le contrôleur vérifie 133 points essentiels sur la voiture neuve ou d’occasion, répartis en 11 fonctions :

  • La direction et le tableau de bord ;
  • Les équipements intérieurs ;
  • L’immatriculation ;
  • La visibilité ;
  • La carrosserie ;
  • Les niveaux ;
  • L’échappement ;
  • L’éclairage ;
  • Les pneumatiques ;
  • Les amortisseurs ;
  • Les freins.

 

Que faire en cas de défaillances constatées sur la voiture ?

À l’issue de la visite, le professionnel remet un procès-verbal de contrôle technique au conducteur, qui mentionne les points vérifiés, les éventuels défauts et le résultat :

  • A : favorable ;
  • S : défavorable pour défaillances majeures ;
  • R : défavorable pour défaillances critiques.

S’il n’y a aucun défaut constaté, le contrôleur appose une vignette sur le pare-brise, indiquant ainsi le mois et l’année du prochain contrôle technique à effectuer. De même, sur la carte grise, il colle un timbre portant le résultat (A, S ou R).

Les deux derniers cas (S et R) conduisent à des réparations ou des remplacements de pièces, puis à une contre-visite. Cette seconde intervention permet de vérifier que les réparations ont bien été effectuées et de passer en résultat favorable. Le conducteur dispose d’un délai légal de deux mois pour présenter sa voiture à la contre-visite. S’il est dépassé, il doit alors repasser le contrôle technique périodique complet.

 

Délai du contrôle technique dépassé : quelles sanctions risque-t-on ?

En cas de contrôle par les forces de l’ordre, le propriétaire du véhicule s’expose à une amende forfaitaire de 135 euros, pouvant aller jusqu’à 750 euros en cas de non-respect du délai de paiement.

Le véhicule peut également être immobilisé jusqu’à ce qu’un procès-verbal de contrôle technique soit présenté. Dans ce cas, le certificat d’immatriculation est retenu et les forces de l’ordre remettent une fiche de circulation valable 7 jours au propriétaire, afin de lui laisser le temps d’effectuer la visite. Dans le pire des cas, le véhicule peut être conduit à la fourrière.

 

Peut-on vendre un véhicule neuf sans avoir passé de contrôle technique ?

Vous avez décidé de vendre votre véhicule neuf ? S’il a moins de 4 ans depuis sa mise en circulation, la vente peut se réaliser sans contrôle technique. Après cette date, il faudra présenter un procès-verbal de moins de 6 mois au futur acheteur particulier. Il reste néanmoins deux cas pour lesquels le contrôle technique n’est pas obligatoire avec une voiture d’occasion de plus de 4 ans :

  • Vente à un professionnel de l’automobile (concessionnaire, garage) qui le reprend en l’état, roulant ou non ;
  • Vente pour pièces détachées en tant qu’épave.

Bon à savoir : à compter de la date de cession de la voiture, l’acheteur dispose de 15 jours pour la faire immatriculer à la préfecture muni du procès-verbal. S’il dépasse le délai, il doit repasser un contrôle technique à ses propres frais ! Dans le cas d’un contrat LLD avec Arval, le conducteur, qui n’est pas propriétaire, pourra acheter le véhicule à la fin du contrat de location et après avoir effectué un contrôle technique pris en charge par ARVAL. 

 

 

*Véhicule Professionnel

**Véhicule Utilitaire