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Certes le marché du véhicule d’entreprise affiche une performance décevante au premier trimestre, avec un recul de 10 % des immatriculations VP (Véhicules Particuliers) et VUL (Véhicules Utilitaires Légers), à 179 961 unités. Mais il y a tout de même des motifs de satisfaction, selon les données de l’Arval Mobility Observatory.
Les motorisations électrifiées (BEV et PHEV)* tirent en effet leur épingle du jeu, avec une part de marché globale de 21,75 %. Les véhicules 100 % électriques gagnent 5,3 points à 16,63 %. Au total, les immatriculations de ces modèles progressent +32,66 % à 29 923 unités (VP + VUL) sur trois mois.
Cette progression se fait au détriment des motorisations traditionnelles que sont l’essence d’une part (-45,16 %, à 24 994 VP + VUL) et le diesel de l’autre (-19,75 %, à 58 421 immatriculations).
Une autre énergie se porte bien dans les parcs automobiles d’entreprise : il s’agit de l’hybride simple, dont les immatriculations bondissent de +49,29 % sur le trimestre (56 280 VP + VUL). Cette domination se traduit d’ailleurs dans le Top 10 des modèles les plus immatriculés, avec sept modèles classés.
Le marché des flottes continue de souffrir davantage que le marché automobile national, dont le recul s’établit à -8,36 % sur la même période (495 849 VP + VUL). Une tendance qui résulte toujours du manque de visibilité fiscale subi par les entreprises ces derniers mois.


Source : Arval Mobility Observatory
*BEV : véhicules 100 % électrique/PHEV : véhicules hybrides rechargeables.