Avec 26 % de trajets domicile-travail supplémentaires réalisés à vélo par rapport à 2019, l’année 2021 confirme l’envolée de la pratique du vélo sur nos routes1. Cette recrudescence des adeptes du « vélotaf » est une aubaine si votre entreprise s’est engagée dans une démarche de mobilité douce. De nouvelles règles, qui vont du parking à vélo à la démarche de prévention des risques, doivent être prises en compte par l’entreprise pour accueillir ces nouveaux cyclistes comme il se doit.
« Qui veut voyager loin ménage sa monture » nous dit l’adage. Dans le cas d’un vélo dont on se sert au quotidien, ce précepte prend évidemment tout son sens. Devant la recrudescence du nombre d’adeptes du trajet domicile-travail en vélo, l’entreprise a aujourd’hui tout intérêt à prendre les devants et à mettre à disposition des salariés du matériel et des services leur permettant de rouler en toute sérénité. Dans les faits, cela passe par un entretien régulier du matériel ainsi que par la vérification des équipements imposés par la règlementation. Rien de sorcier : le vélo doit être équipé de feux de signalisation et des catadioptres règlementaires permettant de voir et d’être vu, mais aussi d’un avertisseur sonore permettant d’être entendu. Chez Arval, un entretien annuel peut être assuré par un réparateur sur votre parc vélo, pour contrôler le bon état général du matériel et des pneumatiques.
La sécurité d’abord
D’une manière générale, l’entreprise se doit de proposer à celles et ceux qui font le choix du vélo, des modèles conformes aux exigences de sécurité et adaptés à leurs usages, comme les vélos à assistance électrique ou les vélos-cargos, pour celles et ceux qui sont amenés à se déplacer avec du matériel volumineux. En matière d’équipements, le casque est fortement conseillé dès lors que l’on circule sur la route, un projet de loi est en cours visant à le rendre obligatoire dès le printemps 2022. Le gilet haute visibilité, lui, obligatoire seulement en dehors des agglomérations, reste recommandé partout pour être bien vu par les automobilistes.
Coté salarié, les règles de sécurité à respecter tiennent généralement du bon sens et du code de la route. Bien rester sur sa voie réservée ou, par défaut, sur la droite de la chaussée et, comme pour les voitures, ne pas porter d’écouteurs ou tout dispositif susceptible de distraire l’attention en roulant. Autant de règles rappelées lors d’un temps dédié à la sécurité proposé par Arval sur votre site au moment de la livraison des vélos.
La question des installations
Enfin, en matière d’infrastructures permettant d’accueillir des vélos sur le lieu de travail, la loi d’Engagement National pour l’Environnement (ENE) mise en œuvre en 2010 précise, dans son article 57, que les nouveaux bâtiments doivent prévoir un espace abrité et sécurisé pour accueillir les vélos. Cette loi est étendue, en 2015, aux bâtiments existants disposant déjà d’un parc de stationnement d’au moins 20 places réservées aux salariés. Mais le cadre légal n’est pas tout et ne vous dispense pas de prendre un peu d’avance. Si vous avez l’espace suffisant, rien ne vous empêche d’aménager un lieu sécurisé dédié et d’y installer pour les vélos à assistance électrique (VAE) des bornes de recharge permettant de faire le plein d’énergie durant la journée. Certaines aides fiscales peuvent participer aux coûts d’installation, comme par exemple la réduction d’impôt de 25% pour les entreprises choisissant la location de vélos pour une durée de 36 mois minimum.
Votre entreprise souhaite faire du vélo un pilier de sa politique RSE? N’hésitez pas à contacter votre conseiller Arval.
1Source Vélo & Territoire – Octobre 2021