Depuis la crise de la Covid-19, le prix moyen des voitures ne cesse d’augmenter. Un phénomène qui possède des origines multiples, avec en point d’orgue une crise historique des matières premières entrant dans la composition des véhicules. C’est le moment d’anticiper vos commandes pour économiser.
Depuis trois ans, le marché des véhicules neufs a connu une hausse des prix de 15%, et ce quels que soient le pays ou les gammes concernés. En parallèle, le marché de l’occasion n’est pas épargné avec une progression de 13% sur la même période*. Et sur la dernière année, cette augmentation s’est encore accélérée selon une étude de l'INSEE publiée en avril (+ 6,3%)**.
La composition des véhicules en cause
Pour mieux comprendre cette situation, il faut bien réaliser qu’une voiture n’est pas composée que de tôle et d’acier ! Sous le capot, on retrouve des semi-conducteurs, des composants électroniques constitués de terres rares, des métaux tels que le cuivre ou l’aluminium, ou encore des produits chimiques comme le plastique et la peinture. Le cuivre est utilisé pour les câbles, le nickel pour les batteries, le palladium pour les pots catalytiques… Or, nombreux sont ces composants à se trouver actuellement en situation de pénurie.
Zoom sur le prix des matières premières
Avec la crise de la Covid-19, puis celle liée aux tensions géopolitiques, la rareté progressive des composants électroniques s’est installée durablement. Suivie par l’explosion du prix des matières premières comme l’acier et le plastique, puis le cuivre, le nickel, le cobalt, le lithium ou l’aluminium… À cela s’ajoute un coût de transport maritime qui explose dû à la montée en flèche du prix du carburant, pour dépasser dès septembre 2021, les 10 000 $ par container.
Pour les constructeurs, l’équation se complexifie mois après mois… Les re-confinements récents en Chine n’ont pas arrangé la livraison des semi-conducteurs. Et le conflit en Ukraine impacte désormais la production mondiale de néon, élément essentiel à la fabrication des semi-conducteurs pour moitié originaire d’Ukraine, ainsi que le palladium en provenance de Russie.
Ainsi, les crises s’entrechoquent avec un impact durable sur le prix des différents composants de nos véhicules :
En une année (de janvier 2021 à janvier 2022), la tonne de lithium est passée de 6 420 € à 37 785 €.
En avril 2021, la tonne de cuivre dépasse les 10 000 € pour la première fois en 10 ans.
Le cours du nickel pulvérise son plus haut record depuis 1877, et voit son prix à la tonne doubler entre janvier 2022 et avril 2022.
Anticiper, c’est économiser !
Dans ce contexte, ces augmentations ont par effet domino un impact sur les loyers en LLD. Alors n’hésitez pas à nous solliciter pour anticiper vos commandes afin de fixer vos loyers pour la période à venir.
* chiffres publiés par Emil Frey
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