TALENTS FEMMES Regards croisés sur le mentorat chez Arval

Corporate 11 Mar 2025 , par
Arval France Communication

Arval Women in Action

Lancé en 2021, le programme Arval Women in Action a pour but de soutenir les ambitions d’Arval en matière de parité. Il vise à accompagner des femmes d’Arval à haut potentiel dans l’atteinte de postes de direction, en leur donnant les moyens nécessaires pour développer leurs compétences et leur réseau. C’est aussi un levier pour promouvoir une culture de la mixité au sein du groupe et faire évoluer les mentalités sur l’égalité homme-femme. Chaque année, une dizaine de collaboratrices d’Arval suivent ce programme qui comprend notamment un parcours de coaching individuel et d’intelligence collective ainsi que du mentorat.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter tous deux en quelques mots ?

MJ : Je m’appelle Malgorzata Jablonska et j’évolue au sein d’Arval depuis dix-huit ans.

J’ai débuté chez Arval Pologne ou j’ai occupé différentes fonctions avant de rejoindre il y a dix ans Arval Corporate IBO en France. Maintenant, je travaille chez Arval Retail au Corporate Center et je suis responsable Automotive Partnerships.  

PNPhilippe Noyer, je suis Directeur des Ressources Humaines d’Arval France depuis avril 2024. J’ai réalisé mon parcours professionnel au sein du Groupe BNP Paribas : Chez BNP Paribas Personal Finance, j’ai occupé diverses fonctions commerciales pendant une vingtaine d’années avant de m’orienter vers les ressources humaines et les relations sociales,  ensuite chez BNP Paribas Factor en tant que DRH puis directeur général délégué. J'ai déjà eu l'occasion d'être mentor et lorsque la proposition m'a été faite chez Arval, j'ai tout de suite souhaité réitérer l’expérience !

Comment votre binôme mentor-mentorée a-t-il été constitué ? 

MJ : J’ai intégré en 2024 le programme Arval Women in Action qui offre la possibilité de bénéficier du suivi d’un mentor, en plus d’un parcours de coaching individuel et de divers ateliers d’intelligence collective. Ce qui m’a attiré dans ce mentorat est la chance de pouvoir échanger en toute confiance avec une personne expérimentée comme Philippe, évoluant dans le groupe depuis longtemps tout en ayant une vision neuve d’Arval.

PN : Je crois au partage d’expérience. On se transmet beaucoup entre un mentor et un ou une mentorée. Avec Malgo, je ne me suis pas considéré comme son professeur, loin s’en faut. C’est une vraie chance en tant que DRH, d’échanger avec quelqu’un dans un univers qui n’est pas le sien, dans une entreprise que l’on découvre. Ce mentorat a été une façon idéale d’appréhender la culture d’Arval, au travers de l’expérience d’une femme qui a près de 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Quelles sont ses problématiques, les questions qu’elle se pose sur sa gestion de carrière ? C’était intéressant pour moi de capter cela pour nourrir ma compréhension des enjeux liés au développement de nos collaborateurs. Malgré un emploi du temps souvent chargé, cela fait 10 ou 15 ans que je fais du mentorat et je ne me lasse pas car j’apprends toujours. 

 

Quelle perspective ce mentorat vous a-t-il offert ?

PN : Je dirais, le point de vue relatif au temps. On doit réussir à gérer sa vie professionnelle sur quarante ans et il faut parfois remettre les choses sur cette échelle de temps. Par moment, si l’on n’obtient pas un poste à six mois près, ce n’est pas grave, cela ne change pas nécessairement notre devenir. J’en suis convaincu, les choses arrivent quand elles doivent arriver, ce qu’il faut juste c’est se préparer et être prêt le moment venu. Ce que j’ai essayé de transmettre à Malgo c’est la nécessité de prendre de la hauteur et de donner du temps au temps, deux aspects fondamentaux selon moi.

MJ : Je dirais une prise de recul par rapport à mon parcours, qui m’aide à définir mes priorités et à envisager de nouvelles orientations. Philippe m’a sensibilisée à la nécessité d’être actrice de mon propre parcours professionnel et souligné l’importance nécessité de développer mon réseau et de communiquer sur mes réalisations. Et puis, un autre enseignement de sa part est que l’on peut tous se retrouver dans des situations inconfortables un temps, mais les échecs sont parfois moteurs pour progresser et se remettre en question. Il est nécessaire d’être patient parfois ! 

 

En quoi le mentorat peut-il être un levier pour encourager les femmes dans des rôles de leadership ?

PN : C’est un puissant levier. On fait un pas de côté, on sort de ces moments de « run » où on doit délivrer des projets, des résultats et où on ne prend pas le temps de se poser pour réfléchir à ses ambitions. Le mentorat a cet avantage de pouvoir aider à se poser par rapport à cela. Quand vous proposez n’importe quel poste à un homme il vous dit tout de suite qu’il est partant, qu’il est prêt ; et à une femme, elle vous dit : « est-ce que tu penses que je vais y arriver, que je vais avoir les compétences ? ». Ça interpelle car si on propose ce poste à cette collaboratrice c’est qu’on a détecté qu’elle a les compétences pour le poste. Vous ne voyez jamais cela chez un homme ou plus rarement.

MJ : Pour moi, Arval Women in Action et le mentorat ont été un "game changer". Cela a changé mon travail, tout un tas de questionnements me passent par la tête, je me rends compte que je change d’approche, d’attitude. J’ai pu le constater, cela facilite le partage d’expériences, le développement de ses compétences mais aussi la confiance en soi. Pouvoir être mentorée, ça change la perception que l’on a de soi-même. Aujourd’hui, j’ai l’impression que des opportunités s’offrent à moi. Cela a débloqué mon potentiel ! Après le programme Arval Women In Action, je sens l’importance de soutenir d’autres femmes de ma génération dans mon entourage professionnel et personnel et de les encourager à développer leur plein potentiel.

 

Quelles leçons avez-vous apprises au cours de cette expérience de mentorat ?

PN : Mentorer m’a apporté un regard sur une génération de femmes comme Malgo. Elle est originaire de Pologne et m’a apporté une autre culture, un autre regard. Pour que le mentorat fonctionne, les deux personnes doivent se faire confiance. Avec Malgo on a vécu une belle expérience de mentorat basée sur la confiance. Je ne lui ai pas forcément dit toujours ce qu’elle voulait entendre, on ne doit pas uniquement « brosser la personne dans le sens du poil ». Elle a eu cette intelligence de comprendre qu’il y avait tout à gagner dans le partage et qu’il n’y avait pas de risques. Et ainsi elle s’est livrée par moments sur ces inquiétudes, sur lesquelles j’ai pu l’aider. Le mentorat ne fonctionne que si entre les deux personnes il y a de la vérité. 

MJ : Prendre les choses avec légèreté a été un grand enseignement pour moi : savoir dé-zoomer sur un sujet, pour avoir une vision de ce qu’il y a autour. Cela permet d’avoir une meilleure perception et à développer sa créativité. Dès que l’on prend un peu de hauteur, les idées arrivent. Un autre apport a été la possibilité d’avoir des échanges avec Philippe sur des sujets spécifiques, sur lesquels son point de vue à lui pouvait m’être utile. Son expérience, la manière dont il m’a aidé à appréhender certaines questions est quelque chose qui va me rester pour la suite et je l’en remercie.

 

Philippe, quels conseils avez-vous donnés à Malgo pour aborder la suite de son parcours au sein d’Arval ?

PN : Je lui ai donné plusieurs conseils : tout d’abord, ne pas se mettre de pression ; ensuite construire son avenir avec ses tripes et ses envies : on ne devrait pas prendre un poste pour grimper des échelons mais parce qu’il nous intéresse vraiment. Ce qu’il faut c’est s’éclater sur son poste ! 

Au-delà du cas de Malgo, j’aimerais dire aux femmes d’Arval ou d’ailleurs qui me lisent d'être actrices de leur évolution professionnelle ! Je crois beaucoup à tous les programmes que nous avons dans le Groupe BNP Paribas pour accélérer le développement des compétences de nos talents. Nous avons la chance d’être dans un grand groupe qui offre ces opportunités-là et qui permet de grandir et de bénéficier d’un large réseau interne.

 

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