Électrique vs. thermique : le match de l’entretien

Véhicule électrique 23 Mai 2023

Lecture : 3 min

Il est communément admis qu’un véhicule électrique demande moins de maintenance qu’un véhicule thermique. Ce point est même avancé comme l’une des trois premières raisons de privilégier un véhicule électrique, selon une étude menée par Deloitte Global Automotive Consumer Study. Mais qu’en est-il exactement ?

La simplicité du mécanisme d’un véhicule électrique et la longévité de sa batterie, jusqu’à 10 ans, font qu’il nécessite un entretien moins fréquent et adapté. Plus besoin de surveiller l’état général du moteur, l’embrayage, la boîte de vitesses, les bougies d’allumage et le système d’injection... Alors qu’un modèle thermique présente plus de 1 000 pièces, potentiellement remplaçables, ce chiffre descend à une vingtaine d’organes majeurs pour une voiture électrique.

Une révision moins complexe pour l’électrique

Un point essentiel à vérifier sur un véhicule électrique : l’état de sa batterie. Mais pour ce faire, nul besoin d’un rendez-vous de maintenance. Le diagnostic se fait en ligne, selon les marques, sur des applications propriétaires constructeurs ou généralistes. Si cette vérification est bien réalisée une fois par an, un véhicule électrique passera au garage pour l’entretien en moyenne tous les 30 000 kms (vs respectivement une fréquence entre 10 000 kms et 30 000 kms pour un moteur thermique diesel, essence ou hybride). D’où une économie substantielle.
Pas de vidange, pas de lubrification du moteur, pas de filtration, pas de changement des bougies, de la courroie de distribution ou d’accessoires, ni d’encrassement ou de détérioration du pot d’échappement, une usure moindre des pièces type plaquettes de freins : bref, l’entretien est plus simple.
De plus, le moteur de traction électrique réduit considérablement le nombre de pièces mécaniques en mouvement, donc potentiellement le nombre de pannes. Alors qu’un moteur thermique est composé lui de nombreuses pièces en friction, il est davantage susceptible de s’user et de se détériorer avec le temps.
Enfin, les plaquettes de freins durent plus longtemps car moins sollicitées lors du freinage : le moteur électrique et son système de récupération d’énergie prennent le relai afin de recharger la batterie tout en ralentissant le véhicule.

Un contrôle technique moins coûteux côté thermique

Après le premier contrôle technique, qui doit se faire quatre ans après la mise en circulation du véhicule électrique, les suivants sont à effectuer tous les deux ans. Ils concernent davantage de points de contrôle, et coûtent donc plus chers pour un véhicule électrique, que pour un véhicule thermique. Aux 133 points de contrôle du véhicule thermique, s’ajoutent onze points pour une motorisation électrique :

  • La batterie de traction
  • Le coffre à batterie de traction
  • Les orifices d’aération
  • Le câble de charge
  • Les câblages et connecteurs haute tension
  • La prise de recharge
  • La protection de la prise (trappe)
  • Les tresses de masse et leurs fixations
  • Le dispositif anti-démarrage
  • La continuité de masse
  • Les équipements électriques et électroniques haute tension

Le surcoût s’explique donc non seulement par la durée supérieure de l’intervention, mais également par sa technicité nécessitant la compétence d’un contrôleur spécialisé.

Nous vous invitons à prendre les rendez-vous de contrôle technique auprès des ateliers partenaires agréés Arval Center, tous habilités à prendre en charge les véhicules électriques. Vous en trouverez la liste sur notre outil de géolocalisation. À noter : si une contre-visite doit être réalisée, elle doit être effectuée, dans les deux mois, si huit des onze points sont défaillants.

Des pneumatiques qui s’adaptent à l’électrique

Les pneus doivent s’adapter aux spécificités des véhicules électriques.

  • D’une part, au poids de la batterie : ils doivent être capables de supporter ce poids supplémentaire ;
  • D’autre part, à la puissance du moteur, qui vous propulse à son couple maximum dès que vous appuyez fort sur l’accélérateur : les pneumatiques du véhicule électrique doivent supporter des transferts de charge plus intenses qu’avec un véhicule thermique. Ils doivent être plus résistants au frottement et à l’usure ;
  • Enfin, les pneus d’un véhicule électrique doivent s’adapter au silence qui le caractérise. À eux aussi d’être plus silencieux.

Les pneumaticiens ont donc développé une nouvelle génération de pneumatiques spécifiques aux véhicules électriques, qui amoindrissent les bruits de roulement, mais surtout réduisent l’usure dans le temps et la consommation d’énergie. En bref, des pneus dotés d’une faible résistance au roulement et du meilleur compromis possible entre bruits de roulement, usure dans le temps et consommation d’énergie

Ainsi, utiliser des pneus spécifiques aux véhicules électriques permet aussi d’accroître les économies d’entretien.

Si certains de vos conducteurs utilisent un véhicule électrique, orientez-les dans notre réseau de garages Arval Premium Center et Arval Center ; c’est la garantie d’une prise en charge de qualité de ces voitures.

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