Hydrogène 2-min

L'hydrogène, une énergie alternative

Transition énergétique 15 May 2021 , par
La rédaction

Le développement des énergies alternatives au thermique passera non seulement par l’électrique, mais également par l’hydrogène dit « vert ». En Europe, plusieurs pays ont fait de son développement une priorité, avec des milliards d’euros investis dans les prochaines années. La France fait clairement le pari de cette énergie propre dans le cadre de sa stratégie « zéro carbone ».

 

La solution VHyGO

Dans ce contexte, les régions et les collectivités ont un rôle essentiel à jouer pour promouvoir l’hydrogène, aux côtés des constructeurs qui, eux, mettent au point des véhicules roulant avec cette énergie prometteuse. Coup de projecteur sur l’une de ces initiatives en région, avec le projet VHyGO dans le Grand Ouest.

VHyGo, pour Vallée Hydrogène Grand Ouest, est l’un des sept lauréats d’un appel à projets de l’Ademe (Agence pour la maitrise de l’énergie) consacré aux écosystèmes territoriaux hydrogène. Les dix partenaires réunis dans ce projet ont une ambition : « faire en sorte que toute entreprise et toute collectivité du Grand Ouest se situe à moins de 100 km d’un site de production d’hydrogène renouvelable disponible » pour un coût de moins de 9 euros/kg dès 2023, puis 8 euros/kg d’ici 2030.

Pour cela, il faut non seulement produire de l’hydrogène renouvelable, mais également disposer de stations-services permettant aux véhicules de faire le plein. Sous la houlette de la société Lhyfe, spécialiste français de la production d’hydrogène renouvelable, le consortium prévoit de construire dix sites, capables de produire jusqu’à 10 tonnes par jour à l’horizon 2027. Dans le même temps, au moins 20 stations-services hydrogène double pression maillant les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire vont voir le jour.

 

Le projet VHyGO, comment ça marche ? 

Le projet de VHyGo comporte plusieurs phases. La première prévoit la construction de trois nouveaux sites de production d’hydrogène par électrolyse d’une capacité totale de 3,5 MW (à Brest, Saint-Nazaire et Dieppe), ainsi que trois stations de distribution d’une capacité initiale de 1 900 kg par jour. Ce dispositif assurera le ravitaillement de 71 véhicules : 53 bus, une dizaine de VUL, 7 bennes à ordures ménagères et 1 poids-lourd en retrofit1, qui seront par Brest Métropole, la communauté d’agglomération de la Région Nazairienne et de l’Estuaire (la CARENE) et l’agglomération Dieppe Maritime.

💰 Coût de cette première étape : 38 millions d’euros.

 

1Le rétrofit électrique ou à hydrogène consiste à convertir une voiture à motorisation thermique (essence ou diesel) en motorisation électrique ou hydrogène afin de donner une seconde vie à des véhicules thermiques.

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