Vélo en entreprise : avantages et mise en œuvre de la LLD vélos dans l'entreprise

La mise en place du vélo dans une entreprise bénéficie d’abord aux salariés : le vélo améliore la condition physique, tout en réduisant le stress.

Adopter le vélo comme moyen de transport permet aux collaborateurs d’exercer une activité physique quotidienne. Le vélo diminue ainsi les risques de maladies cardiaques et de maladies liées au surpoids.

En limitant les émissions de gaz à effet de serre, le vélotaf contribue à réduire l’empreinte environnementale des déplacements professionnels. Proposer le vélo aux collaborateurs permet ainsi de faire un pas concret vers une mobilité plus sobre et adaptée aux enjeux actuels. 

Outre ses bienfaits sur la santé physique, l’utilisation du vélo permet de réduire le stress des collaborateurs. En effet, les trajets à vélo se font plus sereinement, puisque ce mode de transport réduit les tensions liées aux difficultés de circulation.

Cela a pour effet d’améliorer la productivité et de réduire jusqu’à 27 % les arrêts maladie liés au stress.

Pour l’employeur, proposer le vélo aux salariés a également de nombreux avantages. Le vélo valorise l’engagement RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et constitue un avantage salarial attractif.

Les entreprises doivent, via leur politique RSE, contribuer à préserver les ressources naturelles et à protéger l’environnement. Or, la flotte automobile constitue une part importante de l’empreinte carbone des entreprises. 

Mettre en place une solution vélo permet de lier la parole aux actes en proposant un moyen de déplacement qui limite l’impact environnemental de l’entreprise.

Le vélo constitue également un véritable avantage salarial lorsqu’il est intégré dans la politique mobilité de l’entreprise. Ce mode de transport économique permet aux salariés de réduire leurs coûts liés aux déplacements domicile-travail. Il renforce également l’image de l’entreprise et sa marque employeur, ce qui peut permettre d’attirer des candidats et de réduire le turn-over.

Enfin, il existe plusieurs dispositifs fiscaux pour aider les entreprises dans leur transition. L’entreprise qui met une flotte de vélos à disposition de ses collaborateurs peut notamment bénéficier d’une réduction d’impôt sur le prix d’achat ou de location.

Par ailleurs, le vélo peut permettre de réduire le nombre de véhicules motorisés de la société et les différents malus associés.

Les entreprises qui souhaitent mettre à disposition des vélos pour leurs employés ont plusieurs options : elles peuvent acheter une flotte ou opter pour la location longue durée.

La LLD vélo a de nombreux avantages pour l’entreprise et pour les salariés : 

• L’entreprise ne mobilise pas sa trésorerie : la constitution d’une flotte de vélos peut avoir un coût non négligeable pour l’entreprise. La location permet de ne pas avoir à engager sa trésorerie, et de maîtriser ses coûts.
• L’entreprise délègue au loueur la gestion administrative de la flotte : le contrat de LLD peut inclure de nombreux services annexes comme l’entretien et la réparation du vélo.
• Les salariés sélectionnent eux-mêmes leur vélo : avec la mise en place d’un contrat LLD, c’est le salarié qui sélectionne lui-même le vélo le plus adapté à ses besoins. 

Arval a mis en place un parcours 100 % digital pour faciliter la mise en place du vélo de fonction dans l’entreprise. 

Pour le salarié, cela se déroule en 3 étapes : 

• Le salarié s’inscrit sur une plateforme en ligne.
• Il signe le contrat et choisit son vélo dans le catalogue.
• Il récupère le vélo dans un magasin ou opte pour la livraison à domicile. 

Les entreprises qui mettent des vélos à disposition des collaborateurs bénéficient d’une réduction d’impôt qui peut atteindre jusqu’à 25 % du prix de l’achat ou de la location de la flotte.

Pour les salariés, cette solution permet de ne pas avoir à déclarer un avantage en nature. Ainsi, la part payée par le salarié est exonérée de cotisations et d’impôt sur le revenu.
 

Il existe trois dispositifs pour déployer la LLD au sein de l’entreprise : la prise en charge à hauteur de 70 %, la conversion de salaire et le Forfait Mobilités Durables.

Cette solution consiste pour l’entreprise à prendre en charge 70 % du loyer de la location longue durée. Les 30 % restants sont prélevés sur le salaire du collaborateur. 

Cette prise en charge permet aux salariés de disposer d’un vélo haut de gamme avec des mensualités réduites. Par ailleurs, l’entreprise bénéficie d’une réduction d’impôt jusqu’à 25 % sur les frais engagés.

Avec ce dispositif, c’est le salarié qui finance le vélo en diminuant son salaire brut et sans participation de l’employeur. Concrètement, cela signifie qu’une partie du salaire brut du salarié va être prélevée pour payer les mensualités. 

Pour autant, cette solution reste avantageuse pour le salarié, car cette conversion de salaire diminue le montant des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu. Pour le salarié, cette solution est donc moins coûteuse que d’acheter directement le vélo ou de le louer à titre personnel.
 

Le Forfait Mobilités Durables est une aide financière que peut accorder l’entreprise à ses salariés qui utilisent un moyen de transport alternatif. Ce forfait est exonéré de cotisations sociales dans la limite de 600 € par an et par salarié.  

Le Forfait Mobilité Durables ne permet pas à l’entreprise de mettre à disposition de ses salariés un vélo de fonction. En revanche, il permet aux salariés qui financent la location de leur vélo de façon autonome de bénéficier d’une aide de la part de l’employeur. 
 

La loi d’Orientation des Mobilités (LOM) est une loi promulguée le 24 décembre 2019. L’objectif de cette loi est de développer des moyens de transport plus durables comme le covoiturage, les navettes autonomes et le vélo.

Cette loi a fait de la mobilité domicile-travail un thème obligatoire dans les négociations entre les entreprises et leurs salariés. C’est également cette loi qui a mis en place le Forfait Mobilités Durables.

Intégrer le vélo dans la politique mobilité de l’entreprise offre de nombreux avantages. Cependant, pour tirer tous les bénéfices de cette stratégie, l’entreprise doit évaluer en amont les besoins des salariés et accompagner cette transition.

La première étape pour intégrer le vélo dans sa politique de mobilité consiste à évaluer les besoins des collaborateurs. Cette étude permet de déterminer quelle est la part des employés intéressés et de leur proposer la solution la plus adaptée.

Pour concevoir cette étude, il est possible de communiquer en interne un questionnaire de mobilité ou d’organiser des ateliers participatifs avec les employés. 

Cela permet de proposer aux employés la solution la plus adaptée à leurs besoins. 

Une fois les besoins des salariés identifiés, l’entreprise doit se demander comment intégrer concrètement le vélo dans sa politique de mobilité. Elle doit alors se poser les questions suivantes : 

• Pour quels trajets le vélo est-il adapté ? 
• Quels sont les salariés concernés ? 
• Quelles contraintes doivent être prises en compte ? 
• Faut-il opter pour des véhicules électriques, mécaniques ou les deux ? 

Ce cadrage permet de construire une offre cohérente avec les autres solutions de mobilité existantes.

Pour construire une politique de mobilité durable pertinente, fournir des vélos aux collaborateurs ne suffit pas. L’entreprise doit également s’assurer qu’elle dispose des infrastructures suffisantes pour développer son usage. Il est notamment possible d’investir dans des supports pour attacher les vélos, des casiers pour ranger casques et équipements et d’installer des prises électriques pour recharger les véhicules. 

Le développement de ces infrastructures est essentiel pour s’assurer que cette solution soit adoptée par le plus grand nombre.

L’intégration du vélo dans la politique de mobilité de l’entreprise comporte de nombreux avantages. Cela peut notamment avoir pour conséquence de réduire le stress des collaborateurs et d'améliorer leur productivité. 

Il est donc essentiel de suivre et d’analyser les résultats de cette politique pour en tirer tous les bénéfices.